La 15e édition de la dictée radiophonique organisée par Radio Pulsar s’est tenue ce samedi 3 novembre 2018. Si par le passé, ce concours organisé à l’endroit des scolaires et lycéens avait pour objectif de les préparer aux différents examens, ces dernières années par contre, il est ouvert à tout public et vise à améliorer le niveau d’expression des participants. Pour cette édition, la dictée a été extraite du roman « Il était une fois aux feuillantines : L’histoire d’une famille burkinabè» de l’auteur Joseph Bakhita Sanou.
C’est depuis 1997, que Radio Pulsar a entrepris une telle initiative et cette année marque la 15e édition du concours de la dictée radiophonique. « Il a été initié, dans le but de permettre à plusieurs personnes de pouvoir s’exercer et revoir leur niveau en français et de pouvoir revisiter leur orthographe. Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de difficultés dans les échanges, dans les SMS que nous faisons » a indiqué François Yesso, directeur adjoint de Radio Pulsar. Cependant, considérant qu’au préalable, «les SMS n’étaient pas encore développés », lors des premières éditions, il ressort que l’objectif premier était d’aider surtout les scolaires.
Par ailleurs, se basant sur les résultats obtenus à l’issue des éditions récentes, M. Yesso estime que « les niveaux sont assez moyens ». Parce que, justifie-t-il, « je me souviens que lorsque nous la faisions avec les scolaires, il y avait de très bonnes notes, avec des zéro fautes, voire une ou deux fautes. Mais maintenant, c’est très difficile. Peut-être parce que c’est ouvert à tout le monde, mais n’empêche car quand on connait son orthographe, on garde cela à vie ».
Ils étaient 45 candidats à prendre part sur 150 inscrits. Parmi ces derniers, Loukou Oula était à sa 2e participation. « C’est d’abord une bonne initiative, en ce sens que la dictée nous permet de nous réconcilier avec les bonnes formulations en termes de grammaire, et surtout pour parfaire notre expression. Et c’est à travers la dictée que l’on peut bien jauger son niveau » a confié le candidat.
M. Oula confie qu’il a décidé de participer à cette dictée compte tenu l’omniprésence des technologies de l’information et de la communication qui influent négativement sur le niveau d’expression et d’écriture.
A l’issue de cette première phase, suivra la correction qui sera faite en direct sur les antennes de la radio. Et à en croire François Yesso, seront retenus les candidats ayant fait le moins de fautes. Quant à ces derniers, « ils seront récompensés en fonction du soutien obtenu au niveau partenaires ».