Les chauffeurs routiers sont de nouveau entrés en grève illimitée ce mercredi 9 août. Ils protestent ainsi contre les propos du ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, suite à la bastonnade de certains des leurs à Tenkodogo par les forces de l’ordre et réclament justice.
En colère, les chauffeurs routiers ont remis le couvert. Depuis 6h ce mercredi, aucun camion-citerne ne s’approvisionne en carburant sur le site de la nationale des hydrocarbures de Bobo-Dioulasso. Faisant craindre une pénurie de carburant dans les stations d’essence si la situation perdure.
Et pourtant un protocole d’accord avec des engagements de part et d’autre avait été signé le 5 Août, mettant fin au mot d’ordre d’arrêt de travail illimité et fixant la reprise du paiement de la redevance de passage aux Postes de contrôles juxtaposés au 1er septembre.
«Mais à notre grande surprise, notre ministre de la Sécurité a effectué un déplacement au niveau de Tenkodogo pour aller vraiment féliciter et encourager nos forces de l’ordre qui ont tabassé les chauffeurs. Chose qui ne nous a pas plu», s’indigne le président dans le Houet de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) Bamory Sanogo.
Concernant l’incident du 1er août à Tenkodogo, L’UCRB, compte saisir la justice afin que les responsabilités soient situées.