Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) annonce la tenue de sa rentrée politique 2018-2019 le dimanche 18 novembre 2018 à la maison du peuple de Ouagadougou. Placée sous le thème : «Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP uni, solidaire et conquérant», le parti entend révéler tout le danger auquel la gouvernance politique «scabreuse» du MPP (parti au pouvoir) expose toute la nation burkinabè.
«Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP uni, solidaire et conquérant», tel est le thème de cette rentrée politique 2018/2019 du parti de l’épi. Selon Boubacar Sanou, président du comité d’organisation, «il s’agira à travers ce thème de révéler tout le danger auquel la gouvernance politique scabreuse du MPP expose toute la nation et de susciter une prise de conscience collective non seulement de tous les militants du CDP mais aussi et surtout de tout le peuple burkinabè.» Il indique que cette rentrée politique permettra au parti de se renforcer dans ses racines, de se remobiliser profondément pour s’attaquer victorieusement aux défis du moment et du futur.
Cette rentrée politique se veut un espace de «remobilisation générale des militants pour un CDP toujours plus fort, toujours plus conquérant, toujours plus proche des aspirations des populations», a indiqué M. Sanou. A l’en croire, la rentrée sera l’occasion d’installer officiellement les membres du Bureau politique national (BPN), du Haut conseil et des Commissions permanentes élus au dernier congrès ordinaire tenu les 4 et 5 mai derniers, lequel congrès a établi une nouvelle direction porteuse de vision nouvelle.
Interpelé sur la hausse des prix des hydrocarbures, M. Sanou a dénoncé cette «augmentation très brutale et exponentielle du prix du carburant». «Nous qui sommes de fins observateurs pensons que certains arguments du gouvernement ne tiennent. Nous ne nions pas la hausse du prix du baril de pétrole, mais nous pensons que dans un souci de clarté, le gouvernement aurait dû nous révéler des détails nécessaires pour nous permettre d’apprécier les arguments avancés… Nous pensons que ce sont des arguments fallacieux que ce gouvernement avance une fois de plus pour justifier sa politique anti sociale envers le peuple burkinabè», a-t-il indiqué.